Mais là, la rentrée a sonné, l'équinoxe arrive avec son rayon vert à la Cathédrale de Strasbourg et je vais vous poster ma carte postale de vacances à laquelle vous aviez échappé.
Carte postale de Vacances à laquelle vous aviez échappé: Venise - Photo: lfdd |
C'est normal, je n'avais pas de réseau et mettre un timbre sur un fichier n'aurait pas suffi pour l'envoyer dans votre boite aux lettres ou sur votre mailbox (électronique).
Les nouvelle sont bonnes.
C'est ce qu'il faut se dire... On n'a pas écouté la radio qui parle de barrières construites aux frontières intérieures de l'Europe, de heurts avec des personnes fuyant le chaos dans leur pays, de contrôles renforcés, de problèmes d'hébergement d'urgence, de quotas et de déplacements.
On n'a pas entendu que la Grèce est encore en train de se chercher un avenir - même si les touristes y sont allé nombreux soutenir leur euro défaillant.
On n'a pas entendu également que l'économie qui caracolait en plein boom surtout dans les pays d’extrême-orient a fait un "pschitt" de pneu dégonflé.
La seule chose peut-être qui nous rassure - mais est-ce que cela le devrait, c'est que le plein est moins cher - et encore.... pas dans les mêmes proportion que le prix du pétrole brut....
Un peu à l'image suivante, deuxième carte postale de vacance plus "réaliste":
Carte postale de Vacances à laquelle vous aviez échappé: Venise - Photo: lfdd |
Bon, ne parlons pas de politique, un peu de poésie... avec Pierre de Ronsard:
Quand au temple nous serons
Quand au temple nous serons
Agenouillés, nous ferons
Les dévots selon la guise
De ceux qui pour louer Dieu
Humbles se courbent au lieu
Le plus secret de l'église.
Mais quand au lit nous serons
Entrelacés, nous ferons
Les lascifs selon les guises
Des amants qui librement
Pratiquent folâtrement
Dans les draps cent mignardises.
Pourquoi donque, quand je veux
Ou mordre tes beaux cheveux,
Ou baiser ta bouche aimée,
Ou toucher à ton beau sein,
Contrefais-tu la nonnain
Dedans un cloître enfermée ?
Pour qui gardes-tu tes yeux
Et ton sein délicieux,
Ta joue et ta bouche belle ?
En veux-tu baiser Pluton
Là-bas, après que Charon
T'aura mise en sa nacelle ?
Après ton dernier trépas,
Grêle, tu n'auras là-bas
Qu'une bouchette blêmie ;
Et quand mort, je te verrais
Aux Ombres je n'avouerais
Que jadis tu fus m'amie.
Ton test n'aura plus de peau,
Ni ton visage si beau
N'aura veines ni artères :
Tu n'auras plus que les dents
Telles qu'on les voit dedans
Les têtes des cimeteres.
Donque, tandis que tu vis,
Change, maîtresse, d'avis,
Et ne m'épargne ta bouche :
Incontinent tu mourras,
Lors tu te repentiras
De m'avoir été farouche.
Ah, je meurs ! Ah, baise-moi !
Ah, maîtresse, approche-toi !
Tu fuis comme faon qui tremble.
Au moins souffre que ma main
S'ébatte un peu dans ton sein,
Ou plus bas, si bon te semble.
Pierre Ronsard
C'est une chanson de troubadour qui ressort parce qu'un autre troubadour moderne -mais certains n'oseraient pas l'appeler ainsi - est tombé cette semaine et que sa voix s'est tue.... Il nous en reste quelques traces, diverses - et pas forcément connues, que je vous offre aujourd'hui, à commencer par la ballade de Ronsard:
Ce ne son pas ces mots, donc les voila, les siens propres:
Les mots:
Autre chanson méconnue, celle issue d'un film de 1962, "La Gamberge" de Norbert Carbonaux avec Jean-Pierre Cassel, Françoise Dorléac et Arletty:
Dans la série des duos, je vous en offre deux autre, celui avec Françoise Hardy et celui très comique - et de répétition en plus - avec Marie Laforêt:
Guy Béart savait parler aux femmes, et il le prouve dans la chanson "Vous" que je vous dédie particulièrement:
Pour compléter le panorama d'une manière plus classique, je vous propose le "Bal chez Temporel" plein de poésie et le classique "Il n'y a plus d'après"...
Mais comme Guy Béart n'état pas forcément classique, et a eu des passages difficiles, voici une autre chanson un peu atypiques:
Demain je recommence (moi aussi !).
Bon Dimanche, Bonne rentrée et recommencez bien !
La Fleur du Dimanche
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