Verra-t-on le muguet fleurir demain, 1er mai?
Le temps est-il assez clément, Jean-Baptiste?
Bon, ce n'est pas une queue de cerise, c'est bien un brin de muguet que je vous offre, mais fleurira-t-il demain ? Vous le saurez ici même:
Muguet fleurira-t-il ? - Photo: lfdd |
Pour en revenir à mon titre, mon billet de dimanche dernier: "Je vous écris des papiers d'Arménie, d'amnésie, pour oublier Nemesis" a appelé des réactions et une pensée.
Tout d'abord la pensée, celle de Gabriel Garcia Marquez sur la mémoire et le souvenir:
"La vie n'est pas ce que l'on a vécu,mais ce dont on se souvient et comment on s'en souvient."
Et concernant la réaction, une question franchement posée par un fidèle lecteur:
"Le problème, avec leur fichu devoir de mémoire, c'est que l'histoire se résume à des chiffres sanglants, des commémorations, des lamentations... 2 millions, 3, qui dit mieux ? Six ? adjugé, vendu !
Mais qui compte les millions de miséreux qui crèvent de faim, aujourd'hui, loin des caméras."
Je précise que la réponse est arrivée avant le tremblement de terre au Népal...
Et pour ma part, mon objectif n'était pas d'instituer une minute de silence, mais d'appeler à un travail (plutôt qu'un devoir) de mémoire, une obligation de ne pas oublier et même de ne pas nier d'une part, et surtout de ne pas ignorer délibérément (comme cela a été le cas pour le génocide arménien et bien d'autres..) et de faire ce qu'il est nécessaire de faire pour que cela ne dure pas et n'arrive plus.
Analyser ce qui l'a rendu possible et donner la parole à ceux qui peuvent encore en parler pour que personne n'oublie, ni le jour de la commémoration, ni le lendemain et les jours suivants.
Bon, les temps sont durs quand même:
"Les temps sont durs, les années folles sont terminées
Les temps sont durs, même le futur n'est plus ce qu'il
était…"
Alors finissons par une chanson de circonstances, trouvée par hazard:
Bonne fin d'avril
La Fleur du Dimanche
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