dimanche 29 juin 2014

Ce sont les SOLDES - Même des Fleurs

La Fleur du Dimanche a fait les SOLDES §§§§ et récupéré un bouquet en SOLDES §§§§, c'est le #bouquet !



Fleur en Soldes - Photo: lfdd


Bon, allez, comme c'est les Soldes, je vous offre le deuxième bouquet (pas cher) pour le même prix:


Fleurs en Soldes - Photo: lfdd


Et comme c'est les Soldes (vous ne saviez pas ?), en guise de TVA, je vous offre une "Blague de Soldes":

"Dans un grand magasin, une femme perd son sac à main, dans la cohue de ce premier jour de Soldes.... 
Rentrée à la maison et désespérée, l'on sonne à la porte. Un jeune homme apparaît, son sac à main sous le bras ! 
- Je rêve ! Il y a donc encore des gens honnêtes en ce monde ! Merci, Merci beaucoup !
Devant lui, elle l'ouvre ; tout y est ! Cependant, en ouvrant son porte-feuille... son billet de 50 Euros a disparu, mais il s'y trouve : 2 billets de 10, 1 de 20 et 2 de cinq Euros... 
N'y comprenant rien du tout, elle demande au jeune homme
- Comment cela ce fait-il donc ?!
Au jeune de rétorquer : 

- L'autre fois, j'avais ramené un sac à main à une personne qui m'a remercié sans me récompenser. Elle n'avait pas de monnaie..."

Elle vous a plu, ne me remerciez pas et gardez la monnaie...

Allons, soyons un peu sérieux...
Je vais vous montrer également un superbe film qui a été diffusé dans un cinéma au Japon, effet garanti:



 


Bon Dimanche 
Et attention quand vous téléphonez... dans la rue...

La Fleur du Dimanche

mercredi 25 juin 2014

L'été des expos, les expos de l'été....

Depuis le 21 juin, c'est l'été, pour les expositions à Strasbourg et ailleurs, un petit air de vacance flotte également dans l'air...


La preuve, au Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg, Daniel Buren, avec son exposition "Comme une jeu d'enfant" fait flotter un air de colonie de vacances dans la grande nef du Musée et dans la salle d'exposition temporaire - je vous invite à revenir sur les images du vernissage le vendredi 13 juin.
Formol's Band - Patrick Bailly-Maître-Grand
A propos de vernissage, ce vendredi, 27 juin, aura lieu le vernissage de Patrick Bailly-Maître-Grand, avec une grande rétrospective de son travail qui va des daguerréotypes au rayogrammes, en passant par les photographies circulaires (périphotoraphies des bocaux du Musée Zoologique de Strasbourg avec "Formol's Band" ou les photos à travers de la colle  alimentaire, d'où le titre de l'exposition : "Colles et chimères". Il faut noter que cette exposition - dont un manifestation jumelle se tient à Chalons-sur-Saône au Musée Nicéphore Niepce du 21 juin au 21 septembre - à l'occasion d'une double donation (à Strasbourg et à Chalons) de plusieurs centaines de ses photographies, qui complètent les fonds de ces deux musées.


Photo: Patrick Bailly-Maître-Grand


Du côté du CEEAC, deux nouvelles expositions:
D'une part à l'espace international, les travaux de Kim Woong-Yong, "Chansons dans une boite vocale/Songs in a voicemail box" et  de Ghizlène Chajaï: "Ppalgan".

Et dans la partie historique, la deuxième exposition de la série proposée par les commissaires Elodie Royer & Yoann Gourmel. En l'occurrence "Seymour", en hommage à l'écrivain J.D. Sallinger dont l'exergue est: 
"Acceptez, je vous prie, ce bouquet sans prétention de parenthèses précoces : (((())))."
Les artistes participants sont: Erica Baum, Lenka Clayton, Julien Crépieux, Moyra Davey, Joseph Grigely, Chitti Kasemkitvatana, Gareth Long, Benoît Maire, Benoît-Marie Moriceau, Antoinette Ohannessian, Bruno Persat, William Wegman et la participation de Holden (pour la bande son).

Allez, je vous offre leur clip "Ce que je suis":






Au rayon des institutions, la HEAR propose, à la Chaufferie une exposition de François Daireaux, Firozabad Glass Rods Production, du 22 mai au 13 juillet 2014.
Et là, je vous offre une vidéo artisanale "maison":



En ce qui concerne l'école, l'exposition des diplômens aura lieu ce Week-End, ne les ratez pas 

Pour les autres expositions, voici le menu.



A la Galerie Art Course, l'exposition proposée "Le Rose et le Bleu, mauvais genre?" débute ce mercredi 25 juin. Le vernissage à partir de 18h00  débute par une performance de 
Geneviève Charras: "R'osez: Bleu ou à point?"
Exposition jusqu'au 9 août.


A la Galerie Bamberger, une exposition de Jhemp Bastin qui exposait ici déjà en 2012 (voir le billet du 8 février 2012et qui bénéficie d'une exposition personnelle (quelques oeuvres de l'exposition actuelle ont été présentées sur le blog le 13 juin. Ses bois brûlés sont magnifiques. Exposition jusqu'au 12 juillet.



Pour la Galerie Brûlée, qui a fêté ses 20 ans l'année dernière,  l'exposition l'artiste "historique" de la galerie, Shahabuddin continue peut-être encore. Plus d'info sur facebook



La Galerie Nicole Buck, avait une exposition avec une valeur sûre: Vladimir Velokokic du 4 avril au 24 mai. Pas de nouvelles! 



A la Chambre, l'expositions actuelle, dans le cadre de la commémoration du centenaire de la guerre 1914-1918, présente, sous le titre "La Photographie et la Grande Guerre" des photographies - certaines en couleur, d'autres en stéréo, toutes très intéressantes - du front est (Alsace-Lorraine): jusqu'au 27 juillet et du 20 août au 7 septembre.


Delphine Courtay, agent d'Artiste expose pour le moment les peintures de paysages urbains d'Alexandre Moliéra à l'agence de communication V2 Gallery, en face du Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg. 
Exposition du 16 juin au 16 novembre 2014.

La Galerie l'Estampe organise un hommage à l'artiste Claude Weisbuch qui vient de disparaître une grande rétrospective autour de l'artiste. Vernissage le vendredi 27 juin 2014 à partir de 18h à L'Estampe.
Exposition jusqu’au 26 juillet 2014


  
Bertrand Gillig, propose sa dernière exposition de la saison (expo express) une expo personnelle de Stéphane Joannes jusqu'au dimanche 29 juin et un "rallye" pour les afficionados (inscription sur facebook).



La Galerie Yves Iffrig montre les travaux (photographies et vidéo) de Silvi Simon qui est prolongée jusqu'au 12 juillet.
Des travaux photographiques sur la lumière et des images sans références réelles à découvrir, à côté d'une installation, ici une interrogation sur l'essence du cinéma et des son histoire - avec les pop-corns honnis de nos salles du samedi soir. Cela vaut le coup d'oeil, On peut y revenir puisque l'ouvre "évolue" au fil du temps.
Je vois en offre une "vision":






La galerie Ritsch-Fisch fait un "acrochage estival avec une série d'oeuvres d'artistes que défend la galllerie.
Jusqu'au 31 juillet.

Et Fredd Croizer à la Galerie Radial Art Contemporain nous présente les travaux de Carlo Borer et Matt McClune jusqu’au 12 juillet (voir images en fin de mon billet du 13 juin).


Le Syndicat Potentiel propose une expositions "Contre-nature". Samedi 28 juin à 18h00 aura lieu le finissage avec un concert de Respiro

Mohamed el Mourid a fait une installation dans l'édicule sur le quai Finkmatt.


N'oublions pas la rétrospective de Jean Remlinger à la Galerie de Pascale Froessel à la Petite France.
Expo jusqu'au 6 juillet.

Et à l'Hôtel de la Région Alsace, saluons l'initiative de Louis Danicher, Martine Missemer et Isabelle Schmitt, un panorama:
"Regards sur l’Art Contemporain en Alsace" avec:
Brice Bauer, Myrtille Beal, Claude Bernhart, Joseph Bey, Marie-Odile Biry-Fétique, Hervé Bohnert, Jean Claus, Louis Danicher, Michel Dejean, Daniel Depoutot, Marie Dréa, Daniel Dyminski, Marc Felten, Elisabeth Frering, Louise Fritsch, Catherine Gangloff, Pierre Gangloff, Erwin Heyn, Christophe Hohler, Thibault Honoré, Zuzana Jaczova, Bernard Latuner, Martine Lutz, Christophe Meyer, Gabriel Micheletti, Martine Missemer, Pascale Morin, Suzanne Obrecht, Pascal Henri Poirot, Jean-Michel Pouey, Susan Rauch, Germain Roesz, Jean-Luc Schické, Mitsuo Shiraishi, Yves Siffer, Dan Steffan, Tomi Ungerer, Anke Vrijs, Raymond Emile Waydelich et René Weber. 
L'exposition est visible du lundi au vendredi de 8h00 à 18h00 jusqu'au 31 juillet

Un nouveau lieu d'exposition, la Popartisserie rue de l'ail à Strasbourg expose du "Street art et des  photographies de Jeannette Gregori dont je vous avais offert le portrait de Magdalena le 15 février 2012

Zone d'Art, fait sa deuxième exposition dans le couloir... 
Après son inauguration avec l’exposition «Ne crânez plus» de Claude Gagean en mars, voici le "COULOIR AERIEN" avec Caroline Riegert, Ute Dreher, Myriam Di Lorenzo.
Exposition du 28 juin au 6 juillet 2014

Et pour les courageux qui n'ont pas peur de  voyager, ce week-end, la Halle Verrière de Meisenthal inaugure son exposition de l'été consacrée à Erwin Wurm.
Jusqu'au 31 Août tous les jours sauf le mardi 14h00-18h00.


Vue de l'exposition Erwin Wurm à Meisenthal - Photo: lfdd

  
Bonnes expositions

La Fleur du Dimanche.

lundi 23 juin 2014

Lundi, c'est Ciné - avant la fête du Cinéma

Un air de vacances flotte dans les esprits - certains passent encore des examens, d'autres corrigent les copies, et la plupart se font des projections de destinations (la Suisse ? voir le billet d'hier), la Belgique (voir le 28 mai) la Bosnie-Herzégovie, voir lundi 9 juin), la Chine (voir Black Coal), l'Italie (voir Comme le Vent), la Grèce (voir Xenia)  une Chambre d'Amour (voir la Bleue) ou Marseille (voir le Fil d'Ariane)....

En tout cas, le choix est vaste !

Pour vous guider, les derniers billets, les bandes annonces relatives et deux-trois indications sur les derniers film sortis:

Black Coal: un policier noir comme le charbon, un image léchée , même si elle est "sale" et angoissante, des superbes prises de vues et un suspense à couper à la lame...
Il a bien mérite l'Ours d'Argent du meilleur acteur à Berlin cette année..





Au fil d'Ariane: un rêve éveillé, hommage d'un cinéaste à sa femme comédienne, plus citation de films que film social, mais Marseille et son bistrot Olympique, son port, sa plage contigüe aux raffineries (mais on les oublies sont un décor de vacances (de tout).

AU FIL D'ARIANE - Bande-annonce par diaphana



Comme le vent: Un superbe film sur le combat d'une femme seule (son compagnon se fait assassiner) contre la mafia (elle est femme et directrice de prison). Le film de de Marco Simon Puccioni avec Valeria Golino et Filippo Timi et adaptée de la véridique histoire d'Armida Miserere.
Une belle leçon de courage et une plongée dans un univers poignant. 
Servi par une interprétation remarquable. A ne pas manquer!

  
Comme le vent - Bande-annonce VOSTF par Bodega-Films


Bon Films 

La Fleur du Dimanche

dimanche 22 juin 2014

Lettre d'un Suisse à un Festival Français après un matche de Mondial

D'un festival à un autre, d'une coupe à une palme, d'un pays à un continent, d'un ballon à un objectif, la fleur du dimanche ose les parallèles.

Et comme "le cinéma est un oubli de la réalité*", la télévision qui nous montre des hommes courant derrière un ballon rond à l'autre bout de notre globe, poussant les spectateurs (certains) à sortir leur voiture pour tourner presqu'en rond et jouer du Klaxon, invite la Fleur du Dimanche et ses lecteurs à partager un moment de silence et de réflexion - et de contradiction.

En écho au Mondial où la Suisse a perdu des points face à la France, donnons la parole au cinéaste suisse qui n'a pas voulu monter les marches su festival de Cannes (de peur de recevoir une Palme en pleine figure - il a reçu le prix pour un "vieux cinéaste ayant fait un film "jeune" selon lui opposé au jeune cinéaste Xavier Dolaln qui a fait un "film ancien". Il a envoyé une "lettre vidéo" aux deux directeurs -le nouveau et l'ancien - voir plus bas - et s'est expliqué (?) dans le Monde du 12 mai dont je vous offre quelques extraits...


Ballon jaune - Photo: lfdd

A propos de l'actualité de l'époque - cela date déjà - à la question des journalistes Philippe Dagen et Franck Nouchi qui l'ont rencontré:
Comment analysez-vous ce qui se passe actuellement en Europe ? Vous avez peut-être envie de mettre votre grain de sel…
Il répond: 
Oui, j'ai mon opinion… J'espérais que le Front national arriverait en tête. Je trouve que Hollande devrait nommer – je l'avais dit à France Inter, mais ils l'ont supprimé – Marine Le Pen premier ministre.
Pour quelles raisons ?
Pour que ça bouge un peu. Pour qu'on fasse semblant de bouger, si on ne bouge pas vraiment. Ce qui est mieux que de faire semblant de rien faire (…)

Je vous rajoute un image de ballon pour illustrer la suite des extraits des "paroles" de JL Godard:


Ballon jaune - Photo: lfdd


"Bresson a écrit un petit bouquin très bien. Il s'appelle "Notes sur le cinématographe". Il disait:"Sois sûr d'avoir épuisé tout ce qui se communique par l'immobilité et le silence".

et pour annoncer la prochaine photo (à propos de Cannes):

"C'est l'histoire de la nature et de la métaphore. La métaphore n'est pas une simple reproduction, une image,  c'est autre chose."
...
Le cinéma, ce n'est pas une reproduction de la réalité, c'est un oubli de la réalité. Mais on si enregistre cet oubli, on peut alors se souvenir et peut-être parvenir au réel. C'est Blanchot qui a dit : « Ce beau souvenir qu'est l'oubli »."


Ballon vert et rose - Photo: lfdd

Je vous propose un épisode intéressant qu'il raconte également:

"Je me souviens d'une émission sur RTL, "le Journal inattendu". Monod m'avait invité en tant que petit cousin et cinéaste. Et il parlait d'ADN, d'ARN... Il disait que ça va dans un sens, de l'ADN vers l'ARN. Et moi, je lui avais dit que ça pouvait aussi aller dans l'autre sens. Il avait dit: "Jamais!" Quelques années après, un nommé Howard Temina a découvert la transcriptae inverse!

Il a eu le prix Nobel pour ça !
J'étais très fier d'avoir trouvé ça. (Rires)
Le virus du sida a été découvert de cette manière. En postulant qu'il pourrait être un rétrovisus, fonctionnant à l'envers...
Ah bon? Anne-Marie dit que, sur ma tombe, elle écrira: "Au contraire".


Ballon vert et rose - Photo: lfdd

Pour finir, je vous offre la "Lettre filmée que JLG a envoyé à Gilles JACOB et Thierry FREMAUX
Le film,vous le verrez, s'intitule: 
KHAN KAHNNE
sélection naturelle
2014



Lettre filmée de Jean-Luc GODARD à Gilles JACOB... 


Et comme la fleur du jour était enchâssée dans un écrin de Texte à Valeur Ajoutée, le TVA du jour va jouer avec les chiffres (du jour):

En cas de victoire en Coupe du Monde, les joueurs suisses gagneront chacun 150.000 Euros, les Français et les Allemands 300.000, les Espagnols sont eux, sûrs de ne pas gagner les 700.000 prévus - est-ce pour cela qu'il ont perdu ? et que peut-être les Suisses gagneront?

Sur 80.000 Harley-Davidson vendues en France depuis août 1944, 40.000 roulent encore.

Et pour Rolls-Royce ce sont 75% des voitures fabriquées qui circulent encore (les autres sont-elles dans le garage?) 

7% des comptes Facebook appartiennent à des chiens et 3% à des chats. 

Avez-vous un compte pour un animal ? Ou une fleur?

Bon dimanche

La Fleur du dimanche

samedi 21 juin 2014

Les comédiens sont à la cave pour un festival, mais que vont devenir les festivals sur la place?

"Les nains aussi ont commencés petit" disait en substance Werner Herzog en appelant ainsi un film en 1972. 
Quelquefois, les artistes ont besoin de la proximité du spectateur pour avancer avec lui dans l'échange.

C'est un peu ce qu'ont dû se dire les initiateurs du "Festival des caves" en lançant, d'abord à Besançon et en Franche-Comté puis en essaimant sur le territoire français (Strasbourg, mais aussi Paris, Bordeaux, même Karlsruhe), ces formes originales, un peu "théâtre de guerre" - il y a un peu comme un côté on s'abrite du bombardement (médiatique" en descendant dans une cave pour aller voir le spectacle.

Le festival se termine et les comédiens "engagés" - il n'ont pas fait grève, mais reversent leur recette au mouvement des intermittents - vous donnent encore rendez-vous à Besançon, Lille, Nans-sous-Sainte-Anne, Saint-Hyppolyte et Morteau (voir programme sur le site du "Festival des Caves".

Les propositions étaient variées, d'un texte d'Erasme à Virginie Despentes, de Lovecraft à Maïakovski, de Goya à Michael Jackson.
Pour ce dernier, nous avons eu droit à une vision très personnelle de Léopoldine Hummel - qui sera sur la place Kléber pour la fête de la Musique à 19h00 - qui montrait à la fois toute la fragilité de l'artiste et sa singularité dans toute son intimité. Un moment émouvant...

Je vous en offre un autre qu'elle redonnera peut-être sur la grand' place de Strasbourg:



Léopoldine HH - Je suis née toute nue from LeopoldineHH on Vimeo.


Je vous mets également une vidéo diffusée sur Arte Live qui explique - un peu, le statut des intermittents, pour l'information de tous, prenez le temps de regarder.






Il faut bien se poser la question de la "valeur" de la culture, de l'accès à celle-ci pour tout un chacun d'entre nous, du chemin pour y arriver et des dommages collatéraux si l'on ne tient pas compte de l'équilibre, non seulement social et économique, mais aussi de la qualité de la vie et du politique - le bilan des élections récentes devrai un peu nous faire réfléchir... 
Il faut aussi se rendre compte que ce jour, fête de la Musique, les musiciens (en grande partie) et les techniciens qui s'occupent de ces spectacles sont aussi des intermittents.


Note du soir:

Le spectacle fut fort bon, partout en ville, Léopoldine fit s'asseoir les spectateurs pour "soutenir" les "intermittents et précaires" en jouant de l'ukulele.

Léopoldine à la Fête de la Musique 2014 à Strasbourg - Place Kléber - Photo: lfdd


Elle rendit hommage à sa façon à ses proches et amis et à ce premier jour d'été en reprenant "Coup d'Soleil de Richard Cocciante, tube de 1979:



Richard Cocciante : Le coup de soleil (1979) par tartenpion333



Bonne fête de la Musique, Bons Spectacles d'Eté (je l'espère)..



La Fleur du Dimanche

dimanche 15 juin 2014

Fête des pères, fête des fougères

Quelle relation peut-on voir entre la fête des pères et la fête des fougères, sauf la rime?
Serait-ce la forêt qui les unit, ou le parfum sucré et fruité? Une certaine folie que le père a ou pourrait avoir: fou père?

Je vous laisse en trouver une raison (celle du plus fou est peut-être la meilleure).
D'ailleurs, les fougères à la naissance ne sont pas bien dressées, regardez:

Fougère lunette - Photo: lfdd

Fougère harpe - Photo: lfdd

Fougère lunette - Photo: lfdd

Fougère boulette - Photo: lfdd

Je vous ai trouvé, à titre de TVA poétique, Les Tendres Souhaits (ou Les Souhaits) de Charles-Henri Ribouté (1708-1740), et deux versions musicales, en français et en finnois (si, si), la musique vient à la fin, bien sûr. 

"Que ne suis-je la fougère,
Où, sur la fin d'un beau jour,
Se repose ma bergère,
Sous la garde de l'amour ?
Que ne suis-je le zéphyr
Qui rafraîchit ses appas,
L'air que sa bouche respire,
La fleur qui naît sous ses pas ?
Que ne suis-je l'onde pure
Qui la reçoit en son sein ?
Que ne suis-je la parure
Qui la couvre après le bain ?
Que ne suis-je cette glace,
Où son miroir répété,
Offre à nos yeux une grâce,
Qui sourit à la beauté ?
Que ne puis-je par un songe,
Tenir son cœur enchanté ?
Que ne puis-je du mensonge
Passer à la vérité ?
Les dieux qui m'ont donné l'être,
M'ont fait trop ambitieux.
Car enfin je voudrais être,

Tout ce qui plaît à ses yeux."


Fougère arc - Photo: lfdd

Et pour ne pas être en reste avec la philosophie, je vous cite une phrase de David Henry Thoreau qui adorait la nature, bien sûr:
"Presque tous les hommes savent comment gagner de l'argent, mais il n'y en a pas un sur un million qui ne sache le dépenser. S'il avait su comment le dépenser, il ne l'aurait jamais gagné." 
Il disait aussi:
"Pourquoi le présent devrait-il nous en imposer autant? Je suis assis en ce moment sur une souche dont les  cercles dénombrent des siècles de croissance."

Allez, musique:

 







Et bon dimanche

La Fleur du Dimanche


vendredi 13 juin 2014

Daniel Buren au MAMCS: les adultes sont "Comme dans un jeu d'enfant"


Il y a des vernissages où l'on perd la patine des mondanités et les politesses de façade.

Lors du vernissage des oeuvres (il y en a deux) de Daniel Buren au MAMCS de son exposition "in situ" "Comme un jeu d'enfant", que je vous avais annoncé le 4 juin, ce sont les adultes qui se sont bien amusés:


Daniel Buren - MAMCS - Strasbourg - Photo: ldff

Je vous ai annoncé deux oeuvres, mais quel travail:
D'une part, la verrière - rue centrale de ce bâtiment imaginé Adrien Fainsilber est entièrement recouverte de carrés de couleurs.Là c'est le soleil qui va jouer de ses rayons pour égayer le parcours du visiteur - qui éventuellement pourra jouer à la marelle géante s'il vient au bon moment, sinon, l'intervention de Daniel Buren lui refera découvrir (ou redécouvrir) cette architecture relue par le regard de l'artiste-architecte.


Du côté de la salle d'exposition, l’interprétation de l'espace est également traité de manière bluffante, d'une part par un éblouissement qui accueille le visiteur, obligé de discerner les éléments, entre architecture et jeu de construction dans lequel il est immergé, il découvrira également cette perspective dans la quelle il sera aspiré happé.


Daniel Buren - MAMCS - Strasbourg - Photo: ldff



Daniel Buren - MAMCS - Strasbourg - Photo: ldff


Et, comme lors de l'inauguration il aura envie de de projeter pour finir par se rendre compte que le monde n'est pas que noir et blanc comme il l'imaginais en entrant, mais coloré et varié. La vie est rose, rouge, jaune, bleue, verte, de toutes les couleurs et on s'y sent bien, même en rayure, droites ou zébrées...



Daniel Buren - MAMCS - Strasbourg - Photo: ldff

Daniel Buren - MAMCS - Strasbourg - Photo: ldff


Profitons de la renommée de Daniel Buren qui va amener des visiteurs à Strasbourg (on l'espère), pour visiter quelques autres expositions:

Tout près, à la Galerie Radiall Art Contemporain, à côté des sculptures de Carlo Borer, déjà exposées dans ce lieu, les oeuvres de l'américain (d'origine écossaise) Matt McClune  :
Un travail sur la transparence:


Matt McClune - Galerie Radiall - Photo: lfdd



Matt McClune - Galerie Radiall - Photo: lfdd


Un retour aussi à la Galerie Bamberger, Jhemp Bastin (voir le 8 février 2012) qui avait partagé l'espace avec Richard Serra.
Il revient en one man show que je vous laisse découvrir:


Jhemp Bastin - Galerie Bamberger - Photo: lfdd

Jhemp Bastin - Galerie Bamberger - Photo: lfdd


Une exposition à la Robertsau, au Kayserguet, c'est Nicolas qui expose ses aquarelle en Noir ou en Jaune dans cette belle architecture.


Kayserguet - Nicolas Schneider - Photo: lfdd

Et pour finir, une exposition de Silvi Simon qui vient d'être prolongée jusqu'au 12 juillet à la Galerie Yes Iffrig, des travaux photographiques sur la lumière et des images sans références réelles à découvrir, à côté d'une installation (on en avait déjà vue une autre jouant sur la lumière et  les reflets, ici une interrogation sur l'essence du cinéma et des son histoire - avec les pop corns honnis de nos salles du samedi soir. Cela vaut le coup d'oeil, On peut ^me revenir puisque l'ouvre "évolue" au fil du temps.

Je vous en montrerai un aperçu en vidéo très prochainement. 

Bonnes Expositions 

La Fleur du Dimanche

mardi 10 juin 2014

Philippe Paret, Photographe de l'intérieur des personnes et des choses

Il est parti sur le chemin, il laisse derrière lui famille et amis.
Nous nous souviendrons de lui, de son amitié, de sa gentillesse, de son sourire, de son rire éclatant, de son engagement, et de  ses photographies variées et toujours renouvelées dans son invention, surtout pleines de relations humaines.
L'on peut dire qu'il a photographié "de l'intérieur" les personnes et les choses, la ville, 

Il est parti sur les routes, routes qu'il avait faites avec des camionneurs, à l'époque où nous l'avions rencontré, il "éclairait" également de multiples couleurs la nuit le quartier gare comme dans un jeu d'enfant, en faisant de la friche Laiterie une "fichtre friche" tout en s'intéressant à ses voisins.
Puis il a fait un "retour aux sources en faisant le portrait en creux de sa grand-mère Yvonne à travers la maison (d'enfance), travail qui a donné un livre "Yvonne. Pré-disparitions" en octobre 2000, dont je vous livre un bout de texte d'Hervé Roelants:
"Cette fois, il n’y aura pas de héros ni de tragédie, pas de propos romantiques sur le passé et la mémoire. Pas de poussière, pas de traces, tout est propre et rangé à sa place: le savon sur le porte savon, la bouilloire sur la cuisinière, le panier sur le frigo, le marteau dans le placard, la télé sur le congélateur."...
"Quelques pinces à linge sont restées sur le fil, et il serait temps de manger les deux pommes du saladier. Y a t’il seulement quelque chose à voir?

Il manque une présence."

La nature morte est encadrée:

Saladier - Yvonne- Pré-disparitions - Philippe Paret

Pour son adieu, les amis l'ont salué par un "Je ne te dis rien", et un merle sifflait dans le silence.

Ses oeuvres continuent d'exister, à voir sur son site "philippeparet.fr" et nous pouvons lui rendre hommage et le saluant comme "gardien de la Fictions" qui se tient jusqu'au 21 septembre au Musée d'Art Moderne et Contemporain de la Ville de Strasbourg.
grotte" dans le film de Clément Cogitore, actuellement projeté dans l'exposition "

Clément Cogitore, dont une autre travail que je vous présente peut également lui rendre hommage.


La route - Philippe Paret - Photographie sur Galet
















La Fleur du Dimanche

lundi 9 juin 2014

Damien Fritsch revient à Strasbourg avec Sarajéviens

J'en ai parlé hier, en liminaire par rapport au grand Babel, c'est vrai que d'un certaine manière Sarajevo est un melting pot de cultures et de religions, c'est "la New York" de l'Europe selon un des protagonistes du film.

Damien Fritsch, réalisateur qui a débuté à Strasbourg dans le documentaire s'est frotté - avec succès - à un sujet plus qu’épineux: Parler d'une ville dans un pays dont le passé est lourd et plombé par la guerre.

En prenant le bais de la vie quotidienne et intime des habitants, en particulier, de Stanko un alter ego, comme un frère adoptif/adopté du réalisateur, le film nous fait découvrir une galerie de portrait émouvants de personnes qui arrivent à (sur)vivre dans cette ville mythique (faut-il rappeler que Strasbourg a tissé des liens très forts avec la ville dès le début du conflit en 1991).

Il faut aussi rendre hommage à Marie Frering, assistante sur ce film et qui en quelque sorte a été à l'origine, ayant guidé les premiers pas de Damien Fritsch dans le pays alors qu'elle y réalisait un documentaire radiophonique en 2003 et qu'elle a proposé à Damien de faire les photos autour de ce travail   




SARAJEVIENS de Damien Fritsch - Sortie nationale le 11 juin 2014 from Iskra films on Vimeo.

Le film sort le 11 juin. Allez le voir avant de faire votre voyage sur place...

Bon film

La Fleur du Dimanche

dimanche 8 juin 2014

Babel apporte la lumière en ouvrant la bouche

Babouche adoube la fermière en ouvrant la porte, la porte de l'esprit...

Vous l'avez deviné, on est sur la mauvaise pente, côte... 

Mais rassurez-vous la fleur du jour est là et veille, la vieille...

Langues de némésia - Photo: lfdd


La photo je l'ai prise la veille, à la veillée, le soir couchant, justement quand il n'y avait plus trop de lumières, que quelques flammes couchantes, oublieuses et amnésiques et les némésias n'en sont que plus éclatantes et tirent la langue. 
Qui aurait cru que les némesias soient les fleurs de l'oubli ?

Langues de némésia - Photo: lfdd

Eh bien non, elle ne le sont pas, elles sont les fleurs du partage équitable, elles tirent donc équitablement la langue à tous et pour cela nous allons aussi partager équitablement un festival des langues en l’honneur de Babel, cette tour du monde qui fait que les gens ne se comprennent pas toujours....

Alors pour vous permettre de vous y retrouver, je vous propose deux classes de TVA:
Le premier concernant le pays où les langues se sont posées d'après le livre... 

C'est deux histoires, toutes les deux racontées par Etgar Keret, écrivain israélien. La première courte, au sujet des juifs, en réponse à un réceptionniste d’un hôtel parisien qui lui dit et à son collègue arabe israélien Sayed Kashua, que, si ça ne tenait qu’à lui, l’hôtel ne recevrait pas de juifs. «Après quoi, il me fallut passer le reste de la soirée à entendre Sayed râler : comme si ça ne suffisait pas de subir l’occupation sioniste depuis quarante-deux ans, il lui fallait maintenant supporter l’insulte d’être pris pour un juif.»
La deuxième, plus longue mais qui vaut la peine d'être lue...

Pour repère, je vous mets un signe à la fin si vous voulez attendre de la lire, vu le manque de temps (vous avez un repas à préparer ou la table à mettre...

Elle parle de la langue (tiens donc) et de la compréhension du langage et des mots et elle est très éclairant (tiens donc !).

La voilà:
C'est en réponse à la question de la journaliste de Libération qui l’interviewe - interview parue dans le supplément livre du jeudi 29 mai 2014:

Nathalie Levisalle : Il y a quelques années, vous avez fait une interview de Benyamin Nétanyahou.
Etgar Keret: En juin 2011, le quotidien Haaretz a publié, comme Libération, un numéro où ils demandaient à des écrivains de faire le journal. Ils m’ont proposé d’interviewer Netanyahou qui allait en Italie voir Berlusconi. J’ai dit OK, mais il ne voudra jamais. En 1993, j’avais écrit une comédie musicale où Netanyahou mangeait son frère. Pendant que le frère mourait, il lui disait : ne t’en fais pas, un jour, je serai Premier ministre et j’utiliserai ton souvenir. En 1993, personne ne pensait qu’il deviendrait Premier ministre, c’était juste un truc sur l’exploitation de la mémoire. Mais il a finalement accepté et je suis allé à Rome. Pendant que je préparais mon sac de voyage, ma femme a écrit une note et m’a demandé de la lui donner. Elle avait écrit : «M. Netanyahou, je vous demande de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour amener la paix, pour l’avenir de nos enfants et des vôtres. Merci, Shira.» J’ai éclaté de rire et je lui ai dit : qu’est-ce que tu crois ? Qu’il va dire, ah putain, toute ma vie j’ai essayé de bousiller la paix, mais cette femme m’a écrit une gentille lettre, alors je vais changer. Elle a commencé à pleurer et je me suis senti très mal.

Donc, j’ai pris l’avion et je suis arrivé à Rome. Il y avait une conférence de presse, j’étais au milieu de journalistes politiques très sérieux et très importants. Tous étaient très gentils avec moi. Ils m’ont dit : voilà comment ça marche, tu ne peux pas enregistrer, il faut dire à l’avance quelle question tu vas poser. Et il y a un truc avec Nétanyahou : il ne répond jamais aux questions qu’on lui pose. Les Italiens ont dit que si on finissait assez tôt, ils mettraient à notre disposition une navette pour aller piazza Navona. Toi, tu voyages beaucoup parce que tu es écrivain, mais pas nous. Alors, on te le demande, ne nous bousille pas cette occasion. Ne commence pas à insister avec des trucs à la con. Nétanyahou dira ce qu’il dira, on a été des centaines de fois avec lui, ne prolonge pas la conférence de presse parce que, si c’est trop long, ils ne nous emmèneront pas piazza Navona. J’ai dit OK, ça a commencé, et ma question est arrivée : que faites-vous pour avancer les chances de négociations avec les Palestiniens ? Avez-vous un plan secret ? Il répond : c’est une bonne question, mais ce n’est pas la bonne question. La bonne question, c’est: qu’est-ce que je fais pour protéger Israël d’une attaque nucléaire par l’Iran. Quand il finit, il demande : vous êtes content de ma réponse ? Et je dis : non, vous avez parlé de l’Iran, ce qui est important, mais je veux savoir où en sont les négociations avec les Palestiniens. Il me dit : très bien, voilà une métaphore, il me parle de l’Irlande, de l’IRA… Et il conclut : j’espère que maintenant vous êtes content. Et je dis : non non non, je suis désolé, tous les autres pourront vous reparler, mais moi, c’est la seule occasion de ma vie, et je vais insister, si vous n’y voyez pas d’inconvénient.


A ce stade-là, les autres journalistes étaient fous de rage, ils me fichaient des coups de pied sous la table, mais je me suis dit, je suis comme ma femme, je m’en fiche. Il fait encore une réponse, et je dis : non, ce n’est pas une bonne réponse. A ce moment, le chef de cabinet dit : M. Nétanyahou, je pense que vous devriez passer à la question suivante. Nétanyahou dit : non non, je ne passerai pas à la suite avant qu’il ait dit que ma réponse lui convenait. Ça a continué et, à un moment, il a dit : je ne fais rien, parce qu’il n’y a rien à faire. Vous êtes content de cette réponse ? J’ai dit «content» n’est pas le mot, mais maintenant je comprends, merci. A ce moment-là, les journalistes politiques étaient partis, ils ne sont pas allés piazza Navona et plus personne ne m’a adressé la parole. J’ai écrit mon papier et, le lendemain, Haaretz a titré : «Nétanyahou dit qu’il n’y a pas de solution au conflit israélo-palestinien». Ça a fait scandale jusqu’aux Etats-Unis. Des gens ont dit : voilà ce qui se passe quand on envoie un romancier gauchiste, il utilise son imagination. Je me suis retrouvé dans un débat à la radio avec le chef de cabinet de Nétanyahou qui a dit : c’est un problème quand quelqu’un n’est pas professionnel. Ensuite, ils m’ont donné la parole et je me suis adressé à lui : quand on s’est rencontrés, je me suis dit, on n’a rien en commun politiquement, mais c’est un type bien, ce n’est pas un menteur. Je voudrais vous poser une question. Vous étiez dans la pièce avec nous. Nétanhyahou a dit ça ou il ne l’a pas dit ? Il est resté silencieux un moment et il a répondu : il l’a dit, mais je pense que vous ne l’avez pas compris. Et j’ai dit : alors le pays entier a mal compris.

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Allez, vous l'avez bien mérité, un peu de lumière - et un tire toujours la langue, même au soleil:

Langues de némésia -au soleil  Photo: lfdd


Le titre de l'article est intéressant: "La vie  est une fête foraine, il faut essayer autant de manèges que possible."

Le deuxième TVA consiste en quelques vidéos sur le langage.

Pour commencer, en hommage à un poète alsacien dont j'avais déjà parlé - à propos de l'humour alsacien, en octobre 2011 -, André Weckmann, poète de la Babul, du Babble, de la parole en Alsacien, en Allemand et en Français. La vidéo est un hommage de Philippe Aubry - Le Bruit qu'ça coûte:




Comme il n'y a pas que des Alsaciens qui ont rendu hommage à André Weckmann, je vous rajoute un poème de lui, chanté par David W. Solomons:




Le texte en alsacien sonne comme cela:

"ich ben dini gitarr
ich ben d'wies vun dine nintzehn jahr
ich ben dini gitarr
ich ben d'wies vun dine nintzehn jahr
heerscht de akoord en moll
wie metall siede un holtz
metall wie siede, siede wie metall
und warmes dunkles holtz
ich ben dini gitarr
ich ben d'wies vun dine nintzehn jahr
brün leiyet d'sunn uff minere hüt
griyen leiyet die weyer en mim bleck
wis steht e berike vor minere dür
ich ben d'wies vun dine nintzehn jahr
ich ben dini gitarr . . . ."

Si vous en voulez davantage, un film de Daniel Coche, de Dora Film de 9 minutes donne la parole à l'artiste avec un bel accompagnement musical de Pierre Zeidler:

poèmes en alsacien d'André Weckmann (VOST) par dorafilms



Pour continuer sur la lancée de la langue, un poème de Gerasim Luca, "Prendre corps":





Et pour finir, une chanson serbe de Damir Niksic, "Ta to ti", dont il faut écouter l'explication dans le film du réalisateur strasbourgeois Damien Fritsch "Sarajéviens", un reportage sur Sarajevo et ses habitants aujourd'hui à travers leur vie très quotidienne. Le film sort mercredi 11 juin au cinéma Star:



Bon Dimanche

La Fleur du Dimanche