Merci aussi pour le livre-cadeau qui est une surprise (toujours le lien que tisse ce blog) et dont je vais vous parler, mais revenons à nos fleurs...
Aujourd'hui, de vraies fleurs, qui existent vraiment aujourd'hui, photographiées dans le froid de l'hiver.
Je ne les connais pas et vais donc vous mettre à nouveau à contribution.
Buisson de fleurs jaunes - Photo: lfdd |
Ce ne sont d'ailleurs pas les seules fleurs qui fleurissent, j'en ai vues (mais pas photographiées), des jaunes, sous un grand arbre du Jardin Botanique de Strasbourg (fermé jusqu'au 1er mars), blotties autour des racines d'un très grand arbre... La preuve que les fleurs et les arbres entretiennent une relation plus forte que l'on ne se l'imaginait.
Plongée dans le buisson de fleurs jaunes - Photo: lfdd |
Pour en revenir aux arbres du titre, ce titre vous l'avez sûrement aussi déjà entendu.. Il s'agit du titre d'un livre de Jean Giono, écrit suite à une commande du Reader's Digest et que je vous recommande de lire, il répond bien à mon questionnement de la semaine dernière. Pour vous en donner envie, je vous livre le texte en dernière de couverture qui résume la relation entre l'écrivain et l'éditeur:
"En 1953, le magazine américain The Reader's Digest demanda à Giono d'écrire quelques pages pour la rubrique bien connue "Le personnage le plus extraordinaire que j'aie jamais rencontré".
Quelques jours plus tard, le texte, tapé à la machine, était expédié, et la réponse ne se faisait pas attendre: réponse satisfaite et chaleureuse, c'était tout à fait ce qui convenait.
Quelques semaines passèrent, et un beau jour Giono descendit de son bureau. Son visage reflétait la stupéfaction. Il venait de recevoir une deuxième lettre du Reader's Digest, d'un ton bien différent de la première: on l'y traitait d'imposteur."
Je vous laisse en découvrir l'histoire... et vous invite à découvrir si vous ne connaissez pas encore l'histoire racontée dessinée à deux voix par Albert Strickler et de son fils Benjamin: "Le Voyage de l'Arbre", dont je vous livre le début:
"Parce qu'il en avait assez de l'alignement
Assez de l'immobilité
Assez de la pesanteur
Parce qu'il en avait assez
De servir de perchoir aux oiseaux
De potence aux pendus
Assez d'être pompe à sève
Pour le cycle des feuilles et des fruits
Une armoire pour le pèlerin fourbu
Parce qu'il était mal dans son écorce
Avait des fourmis dans ses racines
L'arbre s'est extrait de la terre
Et a secoué ses attaches
Comme des sabots crottés..."
Et vous offre en complément, un poème de Prévert:
"Jadis
les arbres
étaient des gens comme nous
Mais plus solides
plus heureux
plus amoureux peut-être
plus sages
C'est tout"
Jacques Prévert (Arbres)
Bonne lecture et Bon dimanche
La Fleur du Dimanche