Aujourd'hui, par exemple les échos sont multiples et se réfèrent par exemple à une série de billets autour de la performance qui s'est tenue pendant plus d'une semaine à Strasbourg dans la cadre de la manifestation "Ville(s) en-jeu(x)" et intitulée "Ceci n'est pas...". L'artiste néerlandais Dries Verheoeven proposait ainsi chaque jour un autre sujet de reflexion aux passants qui prenaient la rue d'Austerlitz ou qui s'y rendaient volontairement (voir les papiers via le sommaire du blog).
La fleur du jour est aussi la suite du partage des fleurs que les lectrices et les lecteurs ont envoyé pour publication. Aujourd'hui, un tapis de fleurs qui ressemble à un ciel étoilé, envoyé par Isabelle W.
Ciel de Fleurs - Photo: Isabelle W. |
Si vous aussi avez envie de partager vos fleurs préférées (ou vos découvertes fleuries, n'hésitez pas, il reste de la place sur cette page...
Un autre rhizome serait le lien entre le titre "Ceci n'est pas... qui a failli s'appeler "Ceci n'est pas une fleur et la fleur offerte par Anne W. (qui n'est pas la soeur d'Isabelle W.) proposée le dimanche 29 septembre: "Tirer le pistil de l'Arum" avec le site de Next Nature et sa page "Ceci n'est pas une fleur" et un Arum qui fait un clin d'oeil à Marcel Duchamp (celui des fleurs...).
Ceci n'est pas un Arum - Clark Sorensen |
Le dernier Rhizome est le poème offert en Texte à Valeur Ajoutée, pour ne pas juste s'ébahir ou s'ébaudir devant la beauté de la nature sans un once de réflexion dominicale.
Aujourd'hui, un poème de Charles-Marie Leconte de Lisle:
La chute des étoiles
Tombez, ô perles dénouées,
Pâles étoiles, dans la mer.
Un brouillard de roses nuées
Émerge de l'horizon clair ;
À l'Orient plein d'étincelles
Le vent joyeux bat de ses ailes
L'onde que brode un vif éclair.
Tombez, ô perles immortelles,
Pâles étoiles, dans la mer.
Plongez sous les écumes fraîches
De l'Océan mystérieux.
La lumière crible de flèches
Le faîte des monts radieux,
Mille et mille cris, par fusées,
Sortent des bois lourds de rosées ;
Une musique vole aux cieux.
Plongez, de larmes arrosées,
Dans l'Océan mystérieux.
Fuyez, astres mélancoliques,
Ô Paradis lointains encor !
L'aurore aux lèvres métalliques
Rit dans le ciel et prend l'essor ;
Elle se vêt de molles flammes,
Et sur l'émeraude des lames
Fait pétiller des gouttes d'or.
Fuyez, mondes où vont les âmes,
Ô Paradis lointains encor !
Allez, étoiles, aux nuits douces,
Aux cieux muets de l'Occident.
Sur les feuillages et les mousses
Le soleil darde un oeil ardent ;
Les cerfs, par bonds, dans les vallées,
Se baignent aux sources troublées,
Le bruit des hommes va grondant.
Allez, ô blanches exilées,
Aux cieux muets de l'Occident.
Heureux qui vous suit, clartés mornes,
Ô lampes qui versez l'oubli !
Comme vous, dans l'ombre sans bornes,
Heureux qui roule enseveli !
Celui-là vers la paix s'élance :
Haine, amour, larmes, violence,
Ce qui fut l'homme est aboli.
Donnez-nous l'éternel silence,
Ô lampes qui versez l'oubli !
Bon Dimanche
La Fleur du Dimanche
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