Si vous préférez la célébrité, "Superstar" de Xavier Giannoli est pour vous une bonne leçon:
SUPERSTAR - Bande-annonce par wildbunch-distrib
Il vous permettra de comprendre comment peut fonctionner le processus de la célébrité: passer du statut de parfait inconnu à celui d'inconnu célèbre..
Dans ce film, magnifiquement interprété par Kad Merad - je ne dirai pas la "tête de l'emploi" - et Cécile de France, très douée pour jouer les "failles", ainsi que le personnage bien observé de Louis-Do de Lancquesain, Xavier Giannoli nous décripte les coulisses de la télévision et essaie de comprendre comment fonctionnent les réseaux sociaux et les "mouvements" de foule.
Il n'est d'ailleurs pas le seul à se poser la question, son personnage, Martin Kazinski se pose également cette question -tout en refusant ce statut qu'il n'a pas recehrché. Et je vous invite également à vous poser cette question ce film.
Ce n'est pas la première fois que Giannoli pose cette question de la célébrité (avec des comédiens comme Depardieu - dans "Quand j'étais chanteur" ou François Cluzet pour "A l'Origine").
Le film est très intéressant dans la description de ce parcours - avec des surprises et un suspense bien maîtrisé, on peut regretter une petite faiblesse au niveau de la psychologie des personnages qui amène un fin un peu "téléphonée" sans vraiment de justification, sauf la volonté de "rachat" du réalisateur, qui reste un peu trop accroché à son motif inspiré de la citation de Victor Hugo: "Souvent la foule trahit le peuple"... Mais l'homme comme individu dans tout çà?
A noter, le traitement dans le film la polémique sur le terme "banal" dont il faut se souvenir que le terme vient de "seigneur" et à mettre en parallèle à "normal" (rappelons que le film a été tourné il y a plus d'un an) dont le sens est "dans la norme" et pour le sens mathématique signifie "perpendiculaire - à 90° - par rapport à un plan ou une ligne.
Pour changer de registre, un film qui nous ramène en vacances, c'est le dernier film de René Féret " Madame Solario".
MADAME SOLARIO - Bande-annonce
René Féret, cinéaste trop rare (13 films en 30 ans) nous offre içi un film calme, romancé et qui nous présente un couple dont l'objectif est de ne surtout pas être connu, tout en séduisant subrepticement.
Un récit sulfureux où ce couple un peu bizarroïde de frère et soeur vient révéler les failles à la surface de cette société d'aristocrates rassemblé en cet été de début de siècle dernier sur les bords du (beau) lac de Côme où rien ne peut arriver, et pourtant... le destin rôde.... A vous de deviner qui va mourir...
Bon film(s)
La Fleur du Dimanche
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire