En ces jours où tombent les feuilles d'automne - elles ont de très belles couleurs en ce moment - on nous décline la crise en thèmes les plus variés... Mais pas sur le marché de l'art, qui paraît-il refleurit bien...
A voir le nombre florissant d'expositions et de foires d'Art de tout poil (ou plumes, pourquoi pas de fleurs?), - voir mes pages du mercredi consacré aux expositions qui ont débordé jusqu'au vendredi et ce n'est pas fini, St'Art arrive jeudi - il ne s'est jamais mieux porté.
Même les hortensias fleurissent sur les stands de la FIAC:
Hortensia d'Art - FIAC - Photo:lfdd |
Mais il ne sont pas les seuls à fleurir à la FIAC, les épaules des visiteuses également, qui admirent, mais si peu, les tableaux "fleuris":
Femme couverte de fleurs à la FIAC - Photo - Photo:lfdd |
Et photo pour photo, à Paris Photo, le salon qui monte, monte, les fleurs, elles, montent sur les têtes de japonaises qui viennent jusque chez nous acheter de la Photo d'Art.
Femme couverte de fleurs à Paris Photo - Photo:lfdd |
Une autre exposition de saison, c'est celle consacrée à Tomi Ungerer dans "son" musée à l'occasion de ses 80 ans et intitulée "Tomi et ses maîtres".
Il disait lors de la cérémonie que ses maîtres étaient plutôt des "poteaux" qui lui indiquaient la direction et de citer au rang de ses poteaux, son père parti trop tôt et qu'il considérait comme un pote.... Cela m'amène à mon premier TVA de mon cru (merci Jacques Lacan) que je vous illustre d'un dessin de Tomi - des fleurs, bien sûr:
Poteau = pote tôt ??
"Mais demain la réalité osseuse de novembre
L’immobilité grise des arbres amarrés à leurs ombres
Comme un troupeau d’éléphants pétrifiés dans leur souffle
Demain des espaces encore plus vastes et des oiseaux si lourds
Qu’ils s’enrouent à fendre la banquise des nues
Le braiment de l’âne un peu plus haut qui d’un jour à l’autre
Tourne en grincement lugubre de grille de cimetière qui s’ouvre
Sur les cailloux blancs du Petit Poucet de la mort
Et les cognées qui aboient dans le vide sonore de l’absence
Demain quand tout ne sera plus que piquants entre les épines
Des roses effeuillées une à une et les barbelés des vignes
Et que tu tourneras entres tes doigts le "casse-tête"
De notre cher vieux globe hérissé de questions sans réponses
Même s’il suffira d’un peu de lumière pour remettre à l’eau
La baleine de la montagne échouée à tes pieds"
L’immobilité grise des arbres amarrés à leurs ombres
Comme un troupeau d’éléphants pétrifiés dans leur souffle
Demain des espaces encore plus vastes et des oiseaux si lourds
Qu’ils s’enrouent à fendre la banquise des nues
Le braiment de l’âne un peu plus haut qui d’un jour à l’autre
Tourne en grincement lugubre de grille de cimetière qui s’ouvre
Sur les cailloux blancs du Petit Poucet de la mort
Et les cognées qui aboient dans le vide sonore de l’absence
Demain quand tout ne sera plus que piquants entre les épines
Des roses effeuillées une à une et les barbelés des vignes
Et que tu tourneras entres tes doigts le "casse-tête"
De notre cher vieux globe hérissé de questions sans réponses
Même s’il suffira d’un peu de lumière pour remettre à l’eau
La baleine de la montagne échouée à tes pieds"
Bon dimanche
La Fleur du Dimanche
P.S. Je vous invite au récital de Geneviève Charras consacré
au thème des anges avec des mélodies de Satie, Poulenc.... Au piano Christian
Vidal, ce jour à Planet Théâtre à 17h00..
Galerie Planet Théâtre
1 rue des Soeurs
Strasbourg
1 rue des Soeurs
Strasbourg
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