Oui, parce que 2016 était une année bissextile, et qu'on plus, ce jour, le samedi 31 décembre 2016, au lieu de 24 heures, va durer une seconde de plus, comme le 30 juin 2015 (je vous en avais expliqué la raison dans mon billet du 28 juin : Je vous offre une seconde pour finir le mois).
Et je vous offre du gui pour pouvoir vous embrasser:
Gui de l'An Neuf - Photo: lfdd |
Car selon la tradition, comme le disaient les Celtes "O Ghel an Heu" qui ne signifie nullement "Au Gui l'an Neuf" mais "Que le blé germe" s'embrasser sous le gui (qui autrefois était aussi signe de Paix - à tout le moins de trêve, est devenu symbole d'amour et de fécondité... Alors, ne vous gênez pas, on en remet une couche - euh une boule:
Gui de l'An Neuf - Photo: lfdd |
Et pour revenir sur l'année qui a vu passer l'anniversaire de Dada - il y a cent ans - a aussi vu les 50 ans du Label Saravah fondé par Pierre Barouh dont la philosophie clairement exprimée était: "Saravah: Il y a des années on l'on a envie de ne rien faire"
Et Pierre Barouh nous a quitté avant la fin de cette longue année dont il n'a pas vu le bout. Il n'était pas le seul, la liste est longue, des connus et des moins connus, des proches aussi...
Alors, pour cette fin d'année, une petite pensées pour eux, pour Philipe et Pierre, et tous les autres et parmi les célébrités, en en oubliant bien sûr, les Barouh, Boulez et Bowie, Delpech et Cohen, Signe Anderson, la voix magnifique de Jefferson Airplane, Ettore Scola, Andrzej Wajda et François Dupeyron, Jacques Rivette, Valérie Gignabodet et Zulawski, Zaha Hadid, Pierre Karli et Mumamed Ali, Marc Riboud, Ted Benoit, Marcel Gotlib, Siné, Chimulus et Puig Rosado, Michèle Morgan, Zsa Zsa Gabor et Oleg Popov, et bien d'autres.
Et pensons à tous ceux qui sont encore là et avec lesquels nous allons partager de beaux moments en 2017.
De chez Saravah, il reste Jacques Higelin, Brigitte Fontaine et bien d'autres et dans l'esprit Dada, Topor (dont on va commémorer les 20 ans de la disparition en 2017 ) est repris par une jeune artiste prénommée Léopoldine HH qui nous chante une texte intitulé "Zozo Lala" que je vous avais proposé le 1er octobre, à l'occasion de la sortie de son disque.
J'ai failli en oublier le TVA - qui va bien avec ce cimetière, comme le dit mon ami Raymond...
Et c'est une phrase de Pasolini dans le film "La Ricotta", phrase qu'il fait dire à Orson Welles qui joue un réalisateur, à la fin du film:
"Il fallait qu'il meure pour qu'on se rende compte qu'il était vivant."
Je vous offre aussi trois chansons de Barouh. D'abord la première version de Samba Saravah:
Une émission de Rebecca Manzoni sur France Inter pour les 50 ans de Saravah:
Sa chanson en hommage au cinéma "Le P'tit Ciné":
Et pour finir, en plein saudade, Pierre Barouh - Le courage d’aimer:
Et pour finir un peu plus gaiement , un hymne à l'Amour, de Jefferson Airplane: Somebody to love
Bonne Fin d'année 2016
La Fleur du Dimanche