dimanche 1 juillet 2018

Fleurs de juillet, ça va? Et écrire? Debout, assis? Une expression ou une citation? ou la réalité? Pour.... ?

Qui lit encore? Surtout par cette chaleur... Et ce ciel bleu.... Bleu, c'est quoi, bleu, le bleu? Les bleus? A l'âme, des corps? 
On se fait tout petit, les fleurs aussi, à l'ombre:


Epilobe- fleur du goudron - Photo: lfdd

Un minuscule épilobe qui se croit arriver au ciel... Ca va?
A cette question, Samuel Beckett répondait: "Ca va, ça va, sans que je sache vraiment où?" 
Et vous? Ca va? Où?


Epilobe- fleur du goudron - Photo: lfdd

Vers l'ensemble? Illusion que le plus grand réseau social veut nous faire croire, à une communauté de gens vivant "ensemble" pour mieux nous "traiter" comme des moutons". Un "collectif", comme disait un amis cette semaine...

Je refuse d'en regarder le film. Par contre, elle permet quelquefois des ajustements, avec ce pourpier géométrique dont au départ on me dit de me méfier:

Pourpier - fleur du pavé - Photo: lfdd

Vers l'ensemble? Illusion que le plus grand réseau social veut nous faire croire, à une communauté de gens vivant "ensemble" pour mieux nous "traiter" comme des moutons". Un "collectif", comme disait un amis cette semaine...
Je refuse d'en regarder le film. Par contre, elle permet quelquefois des ajustements, avec ce pourpier géométrique dont au départ on me dit de me méfier:

"Leurs graines contenues dans des petites capsules sautent assez loin et colonisent les espaces alentours ! Il vaut mieux s'en débarrasser dès leur apparition"
Mais que ce sont de délicieuses plantes, Portulaca oleacera appelé communément "pied de poulet" à cause de la forme de ses ramifications", et que l'on peut manger; alors j'en ai commandé... et c'est délicieux, merci Dominique H.. 

Pour ce qui est de Beckett, à l'occasion de la sortie de sa correspondance: "Lettres IV (1966-1989)" chez Gallimard, Florence Noiville, dans un article dans le Monde Littéraire "Samuel Beckett, pour finir encore" cite une lettre à Robert Pinget que je vous transmets:

"25.5.66 Ussy
Cher Robert,
(...). Tu as tort de débiner ton travail. On n'est pas des gensdelettres (sic). Si on se donne tout de mal fou, ce n'est pas pour le résultat, mais parce que c'est le seul moyen de tenir le coup sur cette foutue planète. Avec ce besoin-là, beaucoup de misère mais pas de problème. Tu l'as peut-être un peu perdu mais il reviendra et tu t'en refoutras de toutes ces questions de valeur. Je crois que ces histoires de prix et autres à-côtés ne t'ont rien valu et qu'elles peuvent très bien être pour quelque chose dans l'état où tu te sens. Laisse tomber tout ça, cesse de relire et remets-toi au travail. Nous ne saurons jamais ce que nous valons, ni les uns, ni les autres, et c'est la dernière question à se poser."

En écho, un article sur Emmanuel Hocquard par Amaury da Cunha "Emmanuel Hocquard joue collectif" (tiens, tiens,...) nous offre trois citations que je recopie:

"Avant de se mettre à écrire, il faut "chercher à se dégager des mots d'ordre et travailler sur soi-même.""

"Il faut parfois retirer une expression et la donner à nettoyer pour pouvoir ensuite la remettre en circulation."

Et dans la préface du livre "Le cours de PISE", il cite Emmanuel Hocquard: "Je te lis afin de l'apprendre moi-même."

Pour en finir avec les TVAs, un extrait du livre de la fille d'Antoine du Boucher, Paule du Bouchet sur son père: "Debout sur le ciel":




Et pour finir en chanson, comme il s'agit de "Petite fleur", je vous met la version de Sidney Bechet chantée par Mouloudji*




Puis par Daniellle Darrieux




Et deux versions de "Ces petits riens":

D'abord par Stacey Kent:




Et une version de Serge Gainsbourg avec Catherine Deneuve (juste pour l'image):




Mieux vaut n'penser à rien
Que n'pas penser du tout
Rien c'est déjà
Rien c'est déjà beaucoup
On se souvient de rien
Et puisqu'on oublie tout
Rien c'est bien mieux
Rien c'est bien mieux que tout

Mieux vaut n'penser à rien
Que de penser à vous
Ça ne me vaut rien
Ça ne me vaut rien du tout
Comme si de rien
N'était je pense à tous
Ces petits riens
Qui me venaient de vous

Si c'était trois fois rien
Trois fois rien entre nous
Evidemment
Cà ne fait pas beaucoup
Ce sont ces petits riens
Que j'ai mis bout à bout
Ces petits riens
Qui me venaient de vous

Mieux vaut pleurer de rien
Que de rire de tout
Pleurer pour un rien
C'est déjà beaucoup
Mais vous vous n'avez rien
Dans le cœur et j'avoue
Je vous envie
Je vous en veux beaucoup

Ce sont ces petits riens
Qui me venaient de vous
Les voulez-vous ?
Tenez ! Que voulez-vous ?
Moi je ne veux pour rien
Au monde plus rien de vous
Pour être à vous
Faut être à moitié fou.


Et pour finir, une chanson de Georges Brassens: "Je me suis fait tout petit" chanté par Saz, une première fois au Japon:




Et une deuxième, quand elle l'a chanté la première fois sur scène avec Didier Lockwood (vous pouvez l'écouter sans regarder l'image, un peu mal de mer...)
  



Bon Dimanche

La Fleur du Dimanche

* Je vous rappelle la publication d'autres versions de "Petite Fleur, le 4 septembre 2016, avec des "petites fleurs" de Thomes F.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire