dimanche 16 avril 2017

Pax et Pâques, Poli et Poly, Tic et Tique, Sophie et Marie, que d'oeufs

Des fois, il suffit d'attendre, une semaine (je vous le disais dimanche dernier) ou 3 jours..... ou moins.
Les hirondelles, à certains endroits étaient déjà arrivées, à d'autres sont arrivées le lendemain, ailleurs sont encore attendues... de mon côté, je les ai vues avant-hier mais pas là où je les attendais, à quelques centaines de kilomètres d'ici...

Et pour d'autres choses attendues, c'est variable également.
Pour la fleur du jour, c'est bien aujourd'hui ! La voilà:


Tulipes de Pâques - Photo: lfdd

Et pour le TVA, après avoir tourné autour des oeufs, de la politique (cacophonie, spectacle, engagement, coups de théâtres ou revirements, c'est dimanche prochain qu'il faut s'engager...), c'est autour de la philosophie avec l'actualité d'un livre de Frédéric Worms - "Mes maladies chroniques de la démocratie" que je vous propose quelques réflexions.
Je commencerai d'ailleurs par son précédent livre dont le titre "Revivre" serait une voie: "Il y a une modestie inévitable du philosophe, devant les maux qu'il ne peut résoudre, comme devant le peu de bien qu'il peut prodiguer. Ceux qui sont vraiment aux avant-postes, ce sont par exemple les médecins, pas les philosophes. Mais la philosophie n'est pas non plus sans pouvoir, car elle se définit comme la recherche de la vérité destinée à transformer nos vies. Il y a des penseurs qui cherchent la vérité sans transformer les vies, d'autres qui cherchent à transformer nos vies sans la recherche de la vérité. Le philosophe fait les deux."

Tulipes de Pâques - Photo: lfdd

Dans son nouveau livre, il parle d'un sujet tout à fait d'actualité: La démocratie.
Je vous en livre un extrait: "Il faut revenir à ce qui enracine la démocratie dans nos vies, quelque chose comme une origine vitale et morale qui lui est essentielle. Les difficultés qu'elle rencontre ne devraient pas nous surprendre, parce qu'elles relèvent en un sens de la vie humaine, dans ses dimensions morales et politiques du conflit intérieur."
Il désigne cela par le terme de "violation" qui n'est pas "la force en général, mais celle qui vient briser une relation intérieure entre des sujets." Car si "c'est notre père ou notre frère qui nous frappe, cela vient briser quelque chose en nous qui est vital. Ce n'est pas simplement le corps qui est affecté, mais les liens entre nous, qui sont en même temps organiques et affectifs."
Il continue en disant: "Je soutiens que l'idée de justice et les principes de démocratie s'enracinent dans ces expériences vitales. La démocratie s'efforce d'empêcher toutes les formes de violations. Elle ne défend pas seulement ses membres contre toutes les violences extérieures - c'est la première fonction vitale du politique - mais elle s'emploie aussi à les protéger, par ses principes mêmes, des violences qu'ils peuvent exercer les uns sur les autres. Les principes moraux de la démocratie sont aussi des principes vitaux."

Tulipes de Pâques - Photo: lfdd

Et aussi : "L’erreur c’est de poser un but absolu ("la" démocratie) et du coup des obstacles extérieurs qui nous en sépareraient, comme par une sorte d’accident ou de hasard malheureux, sur le chemin radieux de l’histoire. Alors que nous sommes face à une aspiration concrète et aussi face à des obstacles réels, dont chaque dépassement est un progrès partiel, mais absolu, qui définit chaque moment de l’histoire, en sa singularité, et non pas dans le plan d’une histoire universelle. (…) Un moment, oui, avec ses progrès et ses régressions, mais non pas sur le fond d’un "Progrès" ou d’une "Catastrophe" (…). Il faut donc changer notre idée d’histoire, et de la démocratie, ou des principes démocratiques."

Pour conclure, comme une bénédiction urbi et orbi :
"La guerre juste n’est pas celle qui lutte seulement contre l’agression, mais celle qui ajoute à ce combat l’idée de la paix à construire, de la création d’une société où l’on puisse de nouveau créer, aimer, habiter le monde."


Tulipes de Pâques - Photo: lfdd

Et pour terminer en chanson, celle de circonstance, trouvée pour Pâques, excusez du peu, celle de Marie, chantée par Gilbert Bécaud - Marie Marie: 




"A Pâques ou à la mi-carême 
Quand je serai libérée 
Lorsque j´aurai fini ma peine 
Ah que j´irai t´embrasser 
Dans notre jardin d´Angleterre 
Les roses ont dû refleurir 
Si tu en portais à ma mère 
Ça me ferait bien plaisir 

Marie, Marie 
Écris donc plus souvent 
Marie, Marie 
Au quatorze mille deux cent 

J´travaille à la bibliothèque 
Je m´invente du bon temps 
J´ai pour amis tous les poètes 
Baudelaire, Châteaubriand 
Pour nous ici quoi qu´on en pense 
Ils sont vraiment très gentils 

On a du dessert le dimanche 
Du poisson le vendredi 

Marie, Marie 
Écris donc plus souvent 
Marie, Marie 
Au quatorze mille deux cent 

A Pâques ou à la mi-carême 
Il reviendra bien le temps 
Où tu pourras dire je t´aime 
Au quatorze mille deux cent."


Bon dimanche

La Fleur du Dimanche

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